Marc Planus, avez-vous l’impression de jouer votre saison sur cette finale de Coupe de la Ligue ?
Non, pas du tout. On a surtout l’impression de jouer une grande finale devant 40 000 Bordelais qui vont faire le déplacement. La saison ne se joue pas là. C’est du bonus. Mais un bonus qu’on veut ramener en Gironde. Après, en championnat, nous sommes encore bien placés pour la fin de saison. Mais pour l’instant, nous sommes concentrés sur cette Coupe de la Ligue. On veut ajouter une ligne à notre palmarès. On retrouvera le championnat ensuite.
A choisir, vous préfériez finir sur le podium en fin de saison en championnat ou remporter la Coupe de la Ligue ?
Je ne choisis pas. Je veux les deux (sourire), même si pour l’instant je le répète, je ne pense qu’à demain soir (ndlr : samedi soir).
Qui faut-il neutraliser dans cette équipe lyonnaise ?
Tous ! Ils sont costauds derrière, ils ont des milieux défensifs avec une masse athlétique importante, Juninho est dangereux sur coups de pied arrêtés, ils sont également très bons dans le jeu aérien avec des joueurs comme Cris ou Squillaci… Non franchement, il n’y a pas de points forts à mettre plus en valeur chez eux. Il faut faire attention à tout le monde.
Un mot sur Fred plus particulièrement ?
C’est un super joueur. On ne joue pas avec le Brésil par hasard. Il est athlétique et n’a pas peur des duels. Il est également adroit devant le but et en plus, il est teigneux. Ça va être un beau duel. J’espère juste qu’il ne sera pas dans un bon soir. Mais il y a d’autres individualités qui font la force de cette équipe.
« Ne comptez pas sur nous pour rentrer la fleur au fusil »
Comment comptez-vous les gêner ?
Le but est surtout de ne pas les regarder jouer. Il faut aussi jouer au ballon et aller au bout de nos occasions. Mais il faut oublier notre victoire à Gerland en championnat.
Allez-vous prendre des risques ?
On sera obligés d’en prendre. Il faut marquer un but de plus qu’eux. Mais ne comptez pas sur nous pour rentrer la fleur au fusil sur le terrain. On va être sérieux et on va jouer avec notre potentiel et nos capacités. Que le meilleur gagne !
Même si vous n’avez pas perdu depuis quatre matchs, vous restez sur un match plutôt moyen à Sedan…
Oui, on a souffert en seconde mi-temps mais on a ramené un bon point de là-bas. Ce fut un match difficile comme à chaque fois dans ce championnat. L’essentiel était de ramener quelque chose, on l’a fait. C’était important de préparer cette finale avec un bon point pris à l’extérieur.
La coupure de quinze jours n’a-t-elle pas été trop longue à gérer ?
C’est vrai, c’est un peu long. En plus, il y a eu les matchs internationaux, ce qui n’a pas facilité le travail. Il faut composer avec ce calendrier. Mais il n’y a pas de pression supplémentaire. On a bien su gérer ça avec le staff au Haillan. Le coach (ndlr : Ricardo) a déjà connu plusieurs finales. Mais maintenant, c’est la vérité du terrain qui dira si on a bien fait ou pas.
Source : Footbal! 365