Foot - L1 - Aulas évoque un départ d'Abidal

Interrogé à Auxerre sur les départs que pourrait enregistrer Lyon à l'intersaison, le président de l'OL Jean-Michel Aulas a reconnu la possibilité de celui d'Eric Abidal, plus que celui de Florent Malouda. «Je ne suis pas sûr que Florent ait exprimé ce souci-là, a-t-il déclaré sur le sujet. Peut-être Eric. J'en serais chagriné. C'est peut-être l'un des rares joueurs à qui j'aurai presque envie de proposer un contrat à vie. C'est vraiment le prototype du joueur qui a envie. Nous avons eu une discussion. Il hésite. Je n'exclus pas cette possibilité surtout si le transfert qui est à la clé est de très grande dimension.»



Sur Gérard Houllier, qui a demandé samedi des «garanties», le ''boss'' de l'OL a déclaré que «ne lui (inspirait) rien» et a ramené le technicien olympien à l'état actuel de son contrat jusqu'en 2008. «Moi aussi j'ai des garanties à demander à tout le monde, aux joueurs et aux entraîneurs. Nous allons en parler mais tout ceci est normal. Gérard a été sous pression. Il est l'un des tout meilleurs entraîneurs européens, il a besoin d'être soutenu par son président, son encadrement et ses meilleurs joueurs. Il n'y a aucun doute qu'il sera encore l'entraîneur de l'OL la saison prochaine. Il y a un contrat et Gérard est suffisamment compétent et légitimiste mais cela n'empêche pas de discuter de l'organisation».



Le sixième titre à peine remporté, Jean-Michel Aulas a déjà parlé de la conquête d'un «septième titre». «Du fait que le Championnat est terminé pour nous, cela nous laissera un peu de temps pour avancer sur la saison prochaine. A partir du moment où vous avez dans un effectif autant de joueurs de qualité, internationaux, les personnalités sont toujours un peu plus fortes et c'est un peu plus difficile à gérer. Il faut un entraîneur de la qualité, l'expérience et la psychologie de Gérard Houllier pour gérer ce groupe. C'est vrai que l'effectif n'a pas toujours été complètement libéré et qu'il a été sous pression du fait de la concurrence». Première forme de mea culpa, quatre mois après ce mercato qui semble avoir tout changé dans le vestiaire lyonnais. (Avec AFP)