F1 - GP de Malaisie - Todt : «Je m'implique plus»

«La passion est intacte. J'ai abordé le Grand Prix d'Australie comme si c'était le premier de ma vie.» Dans L'Equipe de samedi, Jean Todt tort le coup aux rumeurs qui l'annonçait en retrait de la Formule 1 cette année après plus de dix ans à la tête de la Scuderia. Plus que l'arrêt de Michael Schumacher, dont il reste très proche, ses fonctions d'administrateur de Ferrari, depuis octobre 2006, semblaient devoir limiter sa présence dans les paddocks.



«Effectivement, je profite des Grands Prix pour rencontrer nos importateurs», explique Jean Todt. Or «loin de m'impliquer moins, je dirais même que je m'implique encore plus qu'avant.» La notion du devoir revient comme un leimotiv : «il m'appartient de tout mettre en oeuvre pour que le nouveau chapitre soit de la même teneur que le précédent. (...) Assurer cette continuité sans à coups est un défi (...) Je continue parce que je me ense des responsabilités envers Ferrari.»



Au détour d'une réponse, il explique également que Fernando Alonso a bien été sur les tablettes de Ferrari, mais pas en 2006. «Nous l'avions approché alors qu'il courait en F3000 ; nous lui avons fait une proposition. Mais il a choisi une autre voie. Depuis, nous n'avons plus jamais cherché à reprendre contact avec lui.» N'aurai-t-il pas pourtant été le remplaçant idéal pour "Schumi" ? «Depuis pas mal de temps, c'était clair : nous voulion avec Raïkkönen et Massa.»



Retrouvez l'intégralité de l'interview de Jean Todt dans L'Equipe du samedi 7 avril.